Thérèse & Jean-Pierre Courtet nous parlent de la Sauvetat, labellisé Petite Cité de Caractère®
Dans cette interview Thérèse et Jean-Pierre Courtet, association Les Amis de la Commanderie, reviennent sur l’histoire de la Petite Cité de Caractère® de La Sauvetat.
C’est quoi le fort villageois de La Sauvetat ? C’est quoi les Hospitaliers ? Quel rôle a leur association ?
Thérèse et Jean-Pierre répondent à toutes ces questions au cours de l’interview.
Prod03 / Mond'Arverne Tourisme
C’est quoi exactement, le fort villageois de La Sauvetat ?
“La Sauvetat est à l’origine une “sauveté”, un lieu d’asile. Peu habité au XIIIe siècle, c’est au début du XIVe siècle que le village prend de l’importance avec l’installation d’une commanderie d’Hospitaliers, un ordre religieux et militaire. Pendant la guerre de Cent Ans, face aux attaques répétées de pillards qui sévissent dans les campagnes, la communauté villageoise exprime la nécessité de se protéger. Les Hospitaliers vont donc accompagner les villageois dans l’édification de fortifications, qui serviront de refuge en cas d’attaque.”
Prod03 / Mond'Arverne Tourisme
Qui étaient ces hospitaliers, et pourquoi ont-ils installé une commanderie ici, à La Sauvetat ?
“L’Ordre des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem est fondé pendant les Croisades. Leur but initial était de recevoir les pèlerins, et de pourvoir à leurs besoins et de les soigner. Comme les Templiers, ils vont prendre les armes pour défendre les chrétiens en Terre Sainte. Ils s’installeront par la suite à Rhodes puis à Malte, devenant l’Ordre le plus puissant du monde chrétien. À La Sauvetat, les terres appartenant à la commanderie, les Hospitaliers géraient ici un vaste domaine agricole dont une partie des revenus était reversée à l’Ordre.”
Prod03 / Mond'Arverne Tourisme
Aujourd’hui, vous et votre association perpétuez cet esprit de protection
“Depuis 1984, notre association s’efforce de faire revivre le patrimoine de La Sauvetat. À l’époque, le quartier des forts n’était qu’un simple tas de ruines. Certains habitants nous ont suivi dans notre projet de restauration, et nous ont cédé leurs caves inoccupées. Peu à peu, nous avons nettoyé, retrouvé des éléments du fort médiéval et entrepris une reconstruction de certains édifices. Depuis le début, notre objectif est resté le même, que le fort ne tombe pas en ruine.”
