Église Sainte-Rustique

L’actuelle église a été construite en 1838 sur les bases d’une ancienne église dont la présence est attestée dès le 5e siècle car Rustique (ou Rusticus), curé d’Aulnat, devenu huitième évêque de Clermont, y est enterré en 446. Une châsse du 18e siècle, contenant les reliques de saint Rustique, est exposée sur l’autel du bas-côté sud.

Au 19e siècle, les aulnatois font appel à Aymon Mallay (1805-1883), architecte départemental du Puy-de-Dôme, pour procéder à la reconstruction de l’édifice en mauvais état et devenu trop petit. Il est précédemment intervenu pour plusieurs autres édifices religieux auvergnats, notamment la cathédrale et Notre-Dame-du-Port à Clermont-Ferrand. Le chœur roman est conservé avec ses deux chapiteaux et, pour rester cohérent, Mallay propose un projet néo-roman (1837) avec contreforts, ouvertures en arcs en plein cintre et nef voûtée en berceau. Le clocher octogonal est construit vers 1840 et sa flèche refaite en 1900.

En 1889, le chœur est décoré d’une peinture murale de l’artiste Maurizio Belli qui représente la Trinité. La chapelle de la Vierge est ornée d’une peinture murale exécutée par le peintre Louis Dussour (1905-1986), ancien Directeur de l’École des Beaux-Arts de Nice. Elle représente les litanies de la Vierge, des prières. Les vitraux sont l’œuvre du maître-verrier Raphaël Lardeur (1890-1967).

La métropole comporte d’autres édifices religieux néo-romans telle que l’église Saint-Étienne de Lempdes.